Quelques sombres pensées jetées là pour les remiser hors de moi, pour jouer avec les mots sur un sujet glaçant. Tout va bien, pas d’inquiétude 🙂

Il est seul, il est tard,
Comme une ombre dans le noir.

Ce soir il partira,
Oublié par les siens.

Il fait sombre, il est tard,
Il est seul dans le noir.

Cette nuit il s’en ira,
Oublieux de ses liens.

L’abîme comme seul ami, l’oubli comme seul refuge.
Le gouffre avale ses joies, en étouffe les pleurs,
Et ne laisse derrière lui que silence et néant.

L’ami est oublié, nul refuge, nulle excuse,
Ne subsiste plus rien, ni les larmes, ni les peurs,
Ne résiste que l’oubli et l’appel du néant.

Adieu petite lame, écarlate qui perle et éclate dans l’ocre…