Se laisser transporter par la radiance des cieux. Doux rayons qui s’évanouissent dans les terres, dans la mer et embrasent sur leur passage paysages et nuages.

Le granit est à nu, les pompons dansent au vent, petit air d’embruns sur un ciel mordoré. L’heure est à se poser et regarder face à face le bel astre s’éteindre et brûler de ses feux et nos yeux et les cieux.

Rester là jusqu’à l’ombre, jusqu’au souffle gelé d’un zéphyr esseulé. Frissonner et partir, abandonner le rocher où on s’était fixé et repartir dans le soir les yeux encore brumeux du souvenir bleuit d’un ami disparu.

à mon ami Barry